Idées reçues et langue de bois

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Rediffusion de l’émission du 19 septembre 2022

Nader et Pierre Bance : perspectives au Moyen-Orient

Claude Serfati, La France à l’ère de la mondialisation armée

L’actualité en cours met en évidence de la manière la plus crue l’autoritarisme étatique, incarné par le président Macron. Ce qui peut paraitre comme conjoncturel est en fait structurel : il ne s’agit pas d’une dérive individuelle, mais c’est le résultat d’un type de régime institué à l’avénement de la 5^ème république, et qui trouve ses sources au 19éme siécle.

Nous en discuterons avec Claude Serfati, chercheur en sciences économiques, et auteur de « L’État radicalisé. La France à l’ère de la mondialisation armée » (éditions La Fabrique).

Regard sur le colonialisme d’antan et d’aujourd’hui…

Le colonialisme, sous sa forme traditionnelle, a fait les beaux jours de l’impérialisme occidental du 19^ème siècle jusqu’à la première moitié du 20^ème. À l’heure de la mondialisation capitaliste, un néo-colonialisme c’est accommodé aux velléités d’indépendances nationales…

Chronique : les mémoires d’un Ânar : L’art.

L’emballement du monde, 2^e partie

Sexisme, double morale sexuelle et éléments de langage

Notre invitée dans le studio : Florence Montreynaud pour parler de son nouveau livre Les femmes sont des salopes, les hommes sont des don Juan. Sexisme, double morale sexuelle et éléments de langage.

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L’héritage colonial de la diplomatie française en Afrique

Émission animée par Mariama du Groupe Louise‐Michel avec Michael Pauron (l’auteur du livre).

Pas de Quartiers reçoit Michael Pauron pour son dernier ouvrage : Les ambassades de la Françafrique, l’héritage colonial de la diplomatie française, paru chez Lux dans la collection de l’association Survie des Dossiers noirs de la politique africaine de la France.
Dans les années 1960, les colonies françaises d’Afrique subsaharienne accédaient officiellement à leur indépendance. On donnait les palais des gouverneurs aux nouveaux présidents, on nommait des ambassadeurs et on construisait des ambassades. L’État français disait vouloir ainsi normaliser ses relations avec ces pays souverains. Or, soixante ans plus tard, le faste des résidences de France, le comportement des diplomates et la marche de l’administration française donnent une tout autre image, où les ambassades et leurs locataires occupent encore une place importante dans les destinées africaines.
Cette enquête offre un éclairage par le bas de la politique française en Afrique, à l’heure où le continent africain est aux prises avec des enjeux majeurs — immigration, démocratisation, insurrections armées, guerre de l’information, émancipation. Entre la corruption, la négligence et le racisme, l’auteur dévoile ce qu’il reste de la colonisation dans les rapports entre les Africains et ces hauts fonctionnaires.

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Que peut la littérature face à l’histoire et à la politique ?

Rencontre autour du roman d’Alain Parrau, Assia, publié en 2022 aux éditions On verra bien.

Dans le tumulte des manifestations parisiennes, le narrateur rencontre Assia, une réfugiée syrienne. Des fragments d’histoire individuelle et collective se nouent, se séparent, kaléidoscope de souvenirs, de rêves, d’émotions, qui enveloppent les personnages d’un tissu sensible à travers lequel ils tentent de se rejoindre et de s’aimer. La révolution syrienne, sa terrible répression, la mémoire vive des insurrections passées et les émeutes d’aujourd’hui entrent en résonance.

Dans Assia, un roman-poème, Alain Parrau nous parle de l’exode, de l’errance, des soubresauts de l’histoire, du désir de liberté et de justice, de l’enthousiasme des peuples insurgés contre l’arbitraire et la violence de l’État. Les images des insurrections de 1848, de la Commune de Paris, de la révolution espagnole et de la guerre d’Algérie se mêlent et se superposent à celles de la révolution syrienne et du mouvement des gilets jaunes, à travers la rencontre entre le narrateur et Assia. La littérature rejoint ainsi la politique et l’histoire, tissant un réseau serré où émotion et pensée ne se séparent pas, où la vie individuelle et collective sont indissociables. Elle fait le pari, avec ses moyens propres, qu’elle peut contribuer, modestement, à l’émergence d’une société délivrée de l’oppression.

Grèves et manifs

L’émission du jour est principalement consacrée aux grèves et manifs contre la réforme des retraites avec quelques sujets connexes.

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De la musique encore et encore vol.3 : Bartók (what ?)

« Le Concerto de Béla Bartók vaut celui de Beethoven. Qu’importe si « l’alexandrin » de Bartók a les pieds mal chaussés, puisqu’il nous traîne dans les étoiles ! La Lumière d’où qu’elle vienne EST la Lumière…  » Léo Ferré, Préface à Poètes vos papiers

Au sommaire :

• Introduction Bartok
• Générique
• Mon piano (en public, Théâtre Libertaire de Paris Déjazet, 1990)
• Béla Bartók, Concerto pour violon n° 2 Sz 112, interprété par Ivry Gitlis et le Pro Musica Orchester Wien, sous la direction de Jascha Horenstein
• Béla Bartók, Dix pièces faciles (Danse de l’Ours « Medvetánc » ; interprétée par Béla Bartók)
• Extraits de l’émission Le concert égoïste (France Musique, novembre 1975)
• Les Étrangers (violon Ivry Gitlis)

Pour prolonger l’écoute : À propos de Béla Bartók dans « Musique byzantine » (1954)

Merci au cerisier du Japon et du quai de Valmy quand même.

>>> Le volume 1 de la série « De la musique encore et encore » était consacré à Beethoven.
>>> Le volume 2 de la série « De la musique encore et encore » était consacré à Ravel.

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• Pour alimenter le débat
  • Nicolas Framont, Parasites, éd. Les Liens qui libèrent, 2023
  • Luc Baptiste et Marie-Hélène Lafon, Le corps des pays, éd. Bleu Autour, 2023
  • Guy Darol, Le village fantôme, éd. Maurice Nadeau
• Dialogue : Rencontre avec Hugo Rousselle Nerini pour commémorer les 152 ans du début de la Commune de Paris. Hugo Rousselle Nerini est coauteur du livre La Commune de Paris au prisme du droit, paru chez Mare et Martin en 2022. Il a mis en valeur le rôle d’Eugène Protot, responsable de la justice pendant la Commune de Paris
• Une exposition, un catalogue : Exposition Gribouillage à l’École nationale supérieure des beaux-arts, éd. Beaux-arts de Paris, 2023
• Les romans de la vie
  • Irène Frain, Je te suivrai en Sibérie, éd. Paulsen, 2019
  • Thierry Maricourt, Deux livres Frérot, Frangin, Hôtel Zinzin, hôtel Zonzon, Hôtel Resto, hôtel Hosto, éd. Le Calicot, 2021
• Un mot sur une revue : Le Monde libertaire de mars 2023

Laurène Lévy, Mes trompes, mon choix

éditions Le passager clandestin, 2022. Pourquoi la contraception définitive, la stérilisation, a-t-elle si mauvaise réputation ? Serait-ce qu’il faudrait alors admettre qu’elle vise au droit à s’émanciper de l’injonction à la maternité. Comment gagner cette nouvelle bataille du droit à disposer de son corps ?

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Iran hier aujourd’hui

Avec Marmar Kabir et Shervin Ahmadi, journalistes au Monde diplomatique.

Les Globalistes. Une histoire intellectuelle du néolibéralisme

Quinn Slobodian retrace dans ce livre les chemins parcourus par un groupe d’intellectuels, les « néolibéraux », depuis les cendres de l’empire des Habsbourg jusqu’à la création de l’Organisation mondiale du commerce, montrant que l’objectif qui a accompagné l’émergence du néolibéralisme n’était pas tant la réduction de la taille de l’État ou l’abolition des réglementations que leur redéploiement à l’échelle mondiale.

L’espoir et l’utopie pour le futur

1. Gottingen (Barbara, 1965)
2. Roméo et Judith (Anne Sylvestre, 1994)
3. Quand les hommes vivront d’amour (Raymond Lévesque, 1956, version Cora Vaucaire, 1957)
4. Le pouvoir des fleurs (Laurent Voulzy, Alain Souchon, 1992)
5. Laissez passer les rêves (Michel Berger, 1992)
6. L’ombre gagne (Aimé Césaire, Bernard Ascal, version Francesca Solleville, 2016)
7. Allons enfants (Georges Chelon, 2015)
8. L’espérance en l’homme (Claude Nougaro, Marc Berthoumieux, 2004, version Maurane, 2009)
9. Bidonville (Nougaro, Baden Powell, 1966)
10. Le jour viendra (Jean-Roger Caussimon, Shalom Hanoch, 1970)
11. Un jour, un jour (Jean Ferrat, Louis Aragon, 1966)
12. La longue mémoire (répertoire révolutionnaire espagnol), (Serge Utgé-Royo, arrangements Léo Nissim, 2018)
13. Et pourtant dans le monde (Georges Moustaki, 1979)
14. Ailleurs (Jacques Debronckart, 1969)
15. Demain, la rue (Henri Tachan, Maxime Le Forestier, 1973)
16. Magie pour un nouveau monde (Graeme Allwright, 2000)

No Bassaran : Autour des méga‐bassines

Les 25 et 26 mars, la grande manifestation contre les méga‐bassines et l’accaparement de l’eau s’est terminée en hécatombe. Dans notre émission du vendredi 24, nous avions diffusé une longue présentation effectuée par la « base arrière » de la manifestation — juridique, médicale et technique (sur les armes employées par les gendarmes) — afin de se préparer à la confrontation.

Le bilan de ces deux jours d’action est bien entendu très lourd, plusieurs centaines de blessé‑es coté manifestant‑es, dont deux personnes au pronostic vital toujours engagé deux semaines plus tard. En revanche, des cibles techniques ont été sabotées et la détermination des opposants s’en trouve renforcée.

Pour se replonger dans cette lutte, nous partageons ici quelques podcasts.

• Plus d’infos

Sorties salle, avec les films « A pas aveugles », de Christophe Cognet ; « Atlantic bar », de Fanny Molins ; « Toute la beauté du monde et le sang versé », de Laura Poitras ; « Nayola », de José Miguel Ribeiro (en photo) ; « Le bleu du caftan », de Maryam Touzani ; « Houria », de Mounia Meddour et « Eternal daughter », de Joanna Hogg.
(en partenariat avec la rédaction des « Fiches du Cinéma »)

Chroniques musicales, avec l’album « L’oiseau magnifique », d’Alice (album du mois).

Petits désordres avec Maïté Bernard et grands désordres de Bobo Love

Si l’on doit Petits désordres (Liana Levi) aux deux auteurs Maïté Bernard et Christophe Guillaumot, c’est Maïté et elle seule qui s’exprimera sur le grand sujet et la grave question de l’époque : est-ce que, aujourd’hui, on ne peut plus rien dire ?

En seconde partie d’émission, Bobo Love terminera ses chroniques polar qu’il n’a pas pu finir le 11 mars dernier :

• Les mille crimes de Ming Tsu de Tom Lin, Gallimard - La Noire
• Shit de Jacky Schwartzmann, Seuil - Cadres noir

Émission n° 1890 : présentation SERGE

• 1^ère heure :
  • Chansons anti-guerre : Graeme Allwright, Jusqu’à la ceinture
  • Présentation du Café / cabaret « LA TETE DES TRAINS » à Tousson pour les 40 ans d’activités
• 2^è heure : Présentation de la 30^è rencontre de diatos de Nanterre par DIATO TRAD 92

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Nos corps empoisonnés

Nos corps empoisonnés est un spectacle documentaire qui nous plonge dans l’histoire de Tran To Nga, viêtnamienne engagée toute sa vie dans de multiples combats : anti-impérialistes, féministes, écologiques… Jeune résistante dans le maquis pendant la guerre du Viêtnam, elle est exposée comme tant d’autres aux épandages américains de l’agent orange. Aujourd’hui, depuis la France, elle mène un procès historique contre des firmes agro-industrielles américaines, notamment Monsanto, pour dénoncer les ravages de ce poison dans les organismes et la terre. Rencontre avec Tran To Nga et Marine Bachelot Nguyen qui a adapté la biographie et met en scène le spectacle.