Masques
Un sujet qui soulève de nombreuses questions à l’heure où dans le monde les anti-masque s’organisent et manifestent.
Un sujet qui soulève de nombreuses questions à l’heure où dans le monde les anti-masque s’organisent et manifestent.
Passionné par le dessin et la peinture dès son plus jeune âge, Juan Chica Ventura, issu d’une famille anarchiste espagnole, s’installe en France à 11 ans, une année après la mort de Franco. Parmi les thèmes de ses tableaux, ruines urbaines, immeubles à moitié démolis, amoncellement de ferraille, carcasses de voitures, empilages-carambolages, symboles d’un monde ancré sur le couple consommation–destruction.
Beaucoup de ses œuvres expriment la mémoire du peuple espagnol : sa terre andalouse de Grenade, Don Quijote de la Mancha, ruines après la guerre civile, portraits de femmes impliquées dans la révolution espagnole et de militants anarchistes de « la Nueve », entrés dans la capitale dès le 24 août 1944 pour libérer Paris, espérant continuer jusqu’au-delà des Pyrénées.
Le 24 août 2019, pour faire connaître ces « oubliés de l’Histoire », a été inaugurée une grande fresque à laquelle Juan a largement participé sur les murs d’un immeuble d’une rue du 13ème arrondissement, que « La Nueve » avait empruntée.
« En dehors » d’un marché de l’art dominé par la spéculation, il appelle les « artistes rebelles, militants, anarchistes, empêcheurs de tourner en rond » à combattre l’hégémonie de l’Art Contemporain, réactionnaire et inégalitaire, art étatique soutenu par médias et milliardaires, le « Financial art ».
Femmage à Gisèle Halimi, avocate féministe décédée le 28 juillet 2020. Un été féministe : des lectures, des mobilisations. Pour écouter l’émission, cliquez ici
Une analyse matérialiste multidimensionnelle du validisme et du darwinisme social à l’ère du coronavirus et de sa gestion discriminatoire vis-à-vis des personnes ayant un handicap, des personnes âgées, des racisé·es et des prolétaires — avec Benoit Bohy-Bunel, professeur de philosophie, théoricien critique et militant de l’Union Communiste Libertaire et auteur sur ce sujet de plusieurs articles.
En cette rentrée littéraire, deux entretiens au programme. Le premier avec Chloé Delaume pour son roman Le cœur synthétique paru au Seuil. Et le second avec Grégoire Delacourt pour Un jour viendra couleur d’orange aux éditions Grasset.
Nous recevons dans cette émission Roger Daviau, un des rares à avoir étudié la structure juridique de la Sapo (Société anonyme à participation ouvrière). Pendant l’émission nous entendons des extrait du documentaire Ambiance-bois, le travail autrement. Le documentaire de Sophie Bensadoun sur une des rares entreprises (une scierie dans la Creuse) qui a choisi ce type de montage juridique qui permette de se rapprocher au plus d’une véritable autogestion. Cette émission fait écho à l’appel de milliers de scientifiques : Travail : Démocrisatiser, démarchandiser, dépolluer.
Rediffusion de l’émission du 1er septembre 2020.
40 minutes : « Histoire du rat qui voulait du lait » d’Anne Quesemand 2008 d’après un conte sarde recueilli par Antonio Gramsci puis pendant 2h : extraits de L’homme révolté 1951 introduits par des pages de Virgil Tanase et Vincent Duclert deux des biographes de Camus. Extraits de Albert Camus et les libertaires dans Volonté anarchiste n° 26. Extraits d’une lettre de Camus parue dans Le Libertaire de juin 1952. Les cahiers du CTDEE n° 13 Albert Camus et l’Espagne, chronologie d’un engagement. Musiques : Idir et autres chansons algériennes.
Pour récupérer l’émission, faire un clic droit ; la suite dépend de votre navigateur…
Nous avons invité Hervé pour parler des Organismes Génétiquement Modifié (OGM), et son monde.
« Ennemis mortels ». Représentations de l’islam et politiques musulmanes en France à l’époque coloniale, Olivier Le Cour Grandmaison (La Découverte). Entretien avec l’auteur. Dans la seconde partie des Chroniques, des lectures de « Ennemis mortels » par Nicolas Mourer.
Puis avant les films, un extrait du livre d’Alain Brossat, Des peuples et des films. Cinématographie(s), philosophie, politique…
Deux films sur les écrans depuis le 2 septembre : Ema de Pablo Larrain, Antigone de Sophie Deraspe. Et le 9 septembre, Outragede Ida Lupino.
Diffusion de trois créations sonores, en forme de témoignages, de réflexions sur le genre, le féminisme, l’égalité entre les femmes et les hommes. Chacun à leur manière, ils questionnent : le chemin parcouru et à parcourir, encore, vers les libertés.
Pour cette rentrée 2020, et pour donner de l’espoir à toutes celles et tous ceux qui ont décroché pendant le confinement, l’émission documentaire d’Addoc propose trois regards de cinéastes sur d’autres formes d’enseignement, où l’école rime joyeusement avec la vie… Nous en discutons ensemble, avec :