Ce monde qui n’est plus le nôtre
Dans ce texte, paru sur le site Sciences critiques, l’écrivain et essayiste Philippe Godard affirme que la qualité fondamentale de l’humanité est l’aspiration à sa propre émancipation
. Aujourd’hui, si les conquêtes de la science semblent permettre de transformer le monde, c’est en grande partie au service des États et des entreprises. Armes de plus en plus « efficaces », centrales nucléaires, O.G.M., manipulations génétiques des plantes et des animaux (bientôt des humains ?), etc. donnent un drôle de visage au « progrès ».
Philippe Godard nous interroge notamment sur le « mythe de l’unité de la science », sur le lien entre « science, pouvoir et nocivité », sur ce qu’est devenue la recherche scientifique. Pour « reprendre le pouvoir sur ce monde-ci », la réponse à ces questions doit s’accompagner d’un « processus politique, culturel, social et économique ».