L’extrême-droitisation de la société
Réalité ou catastrophisme ?
Réalité ou catastrophisme ?
Jusques à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail ?
À quand enfin la RépubliqueDe la Justice et du Travail ?
Oui mais ! Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare ! à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront.
150 ans plus tard, tous les Versaillais de la planète n’ont pas anéanti les espoirs d’émancipation préservés dans le cœur de beaucoup de peuples, communautés zapatistes du Chiapas, kurdes du Rojava notamment.
Alors qu’aujourd’hui un renouveau d’intérêt pour le communalisme et le fédéralisme libertaire se dessine à travers diverses alternatives, il est essentiel de vivifier la mémoire des brèches de l’Histoire, particulièrement celle des 72 jours de ce printemps révolutionnaire de 1871 : Relier passé et futur constitue le moyen de redonner un sens au temps présent.
Nous recevons Rafaël de la C.N.T., Hugues et Francis, du groupe Commune de Paris de la Fédération anarchiste, qui sont à l’origine du colloque au Lycée autogéré de Paris et du livre associé : Commune de Paris – Toujours debout !
C’est le dossier du numéro 337 de la revue Science et pseudo-sciences parue en juillet dernier. Nous en débattrons avec Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef de cette revue et Anthony Lantian, enseignant en psychologie sociale a l’université Paris – Nanterre.
De la création de la C.N.T. française (1946) à l’an 2000.
90 cas concrets d’anarchie dans la réalité, Peter Gelderloos
Photographe, Marie-Hélène Le Ny, photographie depuis plusieurs années, les femmes à travers la France. Elle partage, aujourd’hui, l’interview qu’elle a réalisé avec une femme marin-pêcheur, cheffe d’entreprise qui n’a jamais pensé que son sexe pouvait être un frein à son métier.
Pas de Quartiers reçoit Aymeric Elluin et Sébastien Fontenelle pour présenter leur dernier ouvrage publié aux éditions Le passager clandestin : Ventes d’armes, une honte française, pour dire stop à la vente d’armes à des pays qui violent les droits humains !
Depuis plus de cinquante ans, le « pays des droits de l’homme » arme des régimes qui les bafouent ouvertement. Une stratégie payante : la France est aujourd’hui le troisième exportateur mondial de matériel militaire. Les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont hissé la France en haut de ce classement mortifère pratiquant un business aussi florissant qu’il est opaque.
Soumis au secret-défense, le commerce des armes nous engage individuellement et collectivement. Parce que ces armes sont vendues en notre nom — au prétexte, extraordinairement cynique, de la défense de nos intérêts — et parce qu’elles blessent et tuent des populations civiles. Il est aujourd’hui urgent d’exiger que la France cesse de se rendre complice de ces atrocités.
V/A :
(Ogres de Barback : reporté)
albums : les rêves d’Ima éd. Cibango & le papillon de Tchouang-Tseu éd. 3oeil
Nouvelle : les incendies de la Commune Xero18
contes musicaux : Anne Sylvestre le secret d’Anatole extrait de fabulettes à lunettes
extraits de Il faut venger Gervaise de Anouk Colombani
Tio Brassens par Christina Rosmini
Et d’autres chansons oubliées en chemin… avec thème sous-jacent.
Florence Dorrer-Sitoleux : film-documentaire Sur les traces de Madeleine Pelletier (1874-1939), première psychiatre française, militante néomalthusienne, féministe et pacifiste, franc-maçonne, socialiste puis communiste et collaboratrice de la presse libertaire.
Dans le cadre du Festival Villes des Musiques du Monde, 8 octobre au 14 novembre, Roses des vents avec Nawal et Catherine Braslavsky, en duo, deux voix de femmes entre tradition et soul, deux histoires nées sur deux continents. Elles seront au Point Fort d’Aubervilliers le 5 novembre.
Informations et rendez-vous
L’arsenal nucléaire qui nous menace et les avancées du traité de l’interdiction des armes nucléaires (Tian). Extraits de la visioconférence organisée le 26 septembre 2020 par le collectif En marche pour la paix dans le cadre de la journée internationale de l’Onu pour l’élimination totale des armes nucléaires.
Hello jazz lovers, nous continuons d’explorer les nouveautés, rééditions et autres perles de la rentrée.
Part 1 : focus Christina Kubisch (mix by hÄK).
Part 2 : an organ party (Amiel Balester’s mix)
En ce jour anniversaire de la centième année de sa naissance, nous écouterons Georges Brassens. Ni biographie, ni analyses, ni reprises, uniquement les chansons qui ont marqué tant d’entre nous par leur auteur, compositeur et interprète. Nous nous attacherons, fidèles à l’esprit des Oreilles Libres aux chansons les moins diffusées, les meilleures bien souvent.
Soixante ans après, les Ami‑e‑s d’Orwell sont allés sur le Pont d’Argenteuil, dimanche 17 octobre, pour recueillir quelques paroles de femmes venues pour honorer la mémoire des centaines d’Algériennes et d’Algériens qui ont été assassiné‑e‑s par la police de Papon. Au même moment se déroulait la traditionnelle marche organisée dans Paris, entre le cinéma Rex et le Pont Saint Michel.
En fait, dimanche dernier le fameux pont était fermé au public, les personnes présentes sont restées parquées à quelques centaines de mètres, place du Chatelet, les cerbères laissant juste quelques représentants passer pour aller jeter quelques fleurs dans la Seine.
Nous entendrons aussi Marc Plocki, de l’association Les Amis de Maurice Rajsfus, qui organisait mercredi 20 la projection du film de Daniel Kupferstein réalisé sur cet événement il y a vingt ans (17 octobre 1961, Dissimulation d’un massacre, 2001). Nous concluerons l’émission par la lecture de textes de Jean-Luc Enaudie, Leila Sebbar, Élie Kagan et Maurice Rajsfus.
Merci à la chorale de femmes algériennes Elhan Bledi pour ses chansons que nous diffusons dans cette émission.
Pour le deuxième rendez-vous de la 24e saison, programmation musicale et table ronde critique autour de l’actualité cinématographique seront au menu de l’émission.
Une émission proposée et présentée par Erwan Charton, Thomas Fouet et Francis Gavelle.
C’est un récit plutôt qu’une biographie : Visions d’elle (éditions DO) a pour trame un récit personnel, intime, traversé néanmoins par l’histoire d’un pays, d’un régime… Une étude de l’intérieur du totalitarisme ordinaire.
Ma mère s’est suicidée le 5 mai 2002, vers quatre heures et demie de l’après-midi. Sur le balcon du septième étage, on a trouvé une chaise dont le dossier était appuyé contre le parapet, et les pantoufles qu’elle avait ôtées, bien alignées du côté gauche du siège.
Le récit commence ainsi, clinique, comme une dépêche tombant sur le desk, une manière de mettre une distance vis-à-vis de l’inacceptable.
Sweet Jayne Mansfield, la bande dessinée que nous avait annoncé Jean-Michel Dupont, consacrée à la star au Q.I. démesuré, vient d’être publiée par l’éditeur Glénat. Jean-Michel nous racontera comment, après un essai inachevé avec le regretté Denis Sire, il a trouvé en Roberto Baldazzini, le dessinateur qu’il lui fallait.
Danse et performance dans cette Tempête : La Z.O.A. – Zone d’Occupation Artistique autour de croisements entre danse, performance, vidéo et technologie dans le champ sociétal ou intime. Et Joanne Leighton nous parle de Les Veilleurs, un projet participatif où les citoyens deviennent celle ou celui qui veille sur une ville, le temps d’une heure du matin ou du soir.
À l’occasion de ses cent ans, une sélection de chansons du chanteur, poète, compositeur et musicien libertaire Georges Brassens.