Révolution sociale et libertaire
Qu’est-ce qui s’oppose à la révolution sociale et libertaire ? Et quels sont les moyens de parvenir à cette révolution ?
Qu’est-ce qui s’oppose à la révolution sociale et libertaire ? Et quels sont les moyens de parvenir à cette révolution ?
La Plaine, un quartier bouillonnant, une grande place, un marché historique et populaire. Mais la mairie de Marseille veut y imposer un projet de rénovation avec la Soleam, son bras armé en matière d’urbanisme local. Une longue bataille va s’engager entre les habitants, qui réclament d’être associés aux décisions, et les édiles locaux n’hésitant pas à envoyer « dialoguer » les forces gendarmesques.
Primitivi est un média d’informations locales qui réalise et distribue des films concernant le Marseille « bouillonnant, indomptable et rebelle ». Suite à un atelier « Le cinéma, outil de la transformation sociale ? », il a décidé d’associer ceux qui luttent contre la « gentrification » à la réalisation du documentaire La Bataille de La Plaine, qui raconte mobilisations et initiatives collectives, quelquefois violentes, mais le plus souvent festives et joyeuses.
L’écriture du film trace un parallèle entre l’assemblée populaire de La Plaine et les Communes libres de 1871, à Marseille et Paris, à travers chansons et affiches, mais aussi en insérant des scènes de fiction, telle la proclamation de la « Commune de La Plaine ».
Avec Nicolas, documentariste, nous recevons Sandra Ach co-réalisatrice du film, pour nous parler de cette aventure qui a duré quatre ans et laissé des traces dans les cœurs et les espoirs des participants.
Au début, la sociobiologie était juste censée proposer une explication à la question « Pourquoi des animaux vivent-ils en groupe ? ». On a instauré l’hypothèse que c’était une affaire de gènes. À partir de là, la parenté entre les individus donnerait la base de la vie sociale et cette parentèle expliquait l’altruisme apparent des fourmis par la sélection naturelle. Comme le but de cet altruisme est de propager les gènes, la sociobiologie fabriqua une théorie omnipotente et cela sans aucun débat, aucune discussion de fond. Mais comment une théorie sur la vie sociale des animaux a-t-elle pu dominer toutes les sciences et soutenir les thèses d’extrême-droite dans la société ?
Wilson proposa un système de réflexion totalitaire édictant que la civilisation devrait s’approprier les écosystèmes transformés et développer l’industrie. Les conduites étant sélectionnées pour le meilleur des gènes, le scientifique américain suggéra naïvement que la soumission des femmes, leur cerveau plus petit, la puissance des hommes et l’exploitation par les entrepreneurs, la xénophobie, le racisme, l’esprit de compétition, la marchandisation du monde, la monogamie, la foi religieuse et l’instinct de la guerre seraient juste le résultat de la longue évolution des primates. Des conduites adaptatives, naturelles, quoi, empêchant le grand remplacement.
La nouvelle droite européenne s’est vite félicitée de l’objectif des sociobiologistes. Cela aurait pu alerter. Mais depuis lors, une inertie accablante force encore sur toutes les recherches et la sociobiologie et son écologie comportementale ont envahi toutes les sciences jusqu’à la sociologie elle-même.
Il va falloir examiner pourquoi les impostures de la sociobiologie ont pris tellement de puissance dans les sciences, réactivant les idées les plus nauséabondes. D’autant qu’aujourd’hui, Wilson, l’inventeur de la sociobiologie, affirme faire amende honorable. Car la sociobiologie accouche de sa propre réfutation. Aucune des thèses ne tient plus la route.
Nous allons voir comment cette histoire a été construite contre l’émancipation humaine. Mais si la sociobiologie a mystifié le monde, faut-il continuer à laisser-faire ?
La France, les femmes et le pouvoir. L’invention de la loi salique (Ve-XVIe siècle)
Les reines de France effacées de l’histoire avec Eliane Viennot, professeuse émérite de littérature de la Renaissance, spécialiste de Marguerite de Valois et d’autres femmes d’État de la Renaissance et, plus largement, aux relations de pouvoir entre les sexes et leur traitement historiographique sur la longue durée.
Aujourd’hui, on reprend les lives de groupes en direct avec comme invités Musique POST Bourgeoise et MisèRecords ! Il y aura donc un titre joué en direct et bien sûr on vous fera découvrir les concerts de la semaine avec Új Bála et Hassan K !
Nous parlerons avec Catherine Cusset de son dernier roman paru chez Gallimard La définition du bonheur. Et en deuxième partie d’émission, nous célébrerons Georges Brassens en parlant du coffret de 4 C.D. tout juste sorti, avec Françoise Canetti.
V/A :
Seconde partie d’un long entretien avec Alaric Perrolier, des éditions La Mémoire Et La Mer, consacré aux parutions de cette fin d’année, avec, cette semaine, la présentation de La Solitude 1968-1974, troisième volet de l’intégrale en cours de publication. Alaric nous parle de la trajectoire artistique de Léo durant ces années, et passe en revue le contenu de cette intégrale.
Une émission spéciale en cette veille de 11 novembre : sélection de chansons antimilitaristes, interprétées par des chanteuses et quelques chanteurs.
Wendo Provence : autodéfense verbale et physique
Nietzsche, penseur de gauche ? Philosophe nazi ? Et si on le lisait vraiment sans y projeter nos fantasmes ?
Antoine Viard, saxophoniste, est un des fondateurs du collectif Coax. On l’a vu évoluer au sein des formations Pipeline, Hippie Diktat, Golem, Uns, Ithak, du jazz au rock expérimental. Il sera en concert le 15 décembre aux Instants Chavirés, pour la sortie du disque de Tumulus, solo où le son du saxophone amplifié est traité tel un instrument électrique et dont les sonorités brutes aux évolutions lentes peuvent s’apparenter à de la matière physique.
Bonne Fête des Morts ! Pour la troisième année d’affilée, la Faucheuse a œuvré d’arrache-pied pour nous donner les moyens de vous faire une bonne playlist consacrée aux artistes qui nous ont quitté en 2021. Nous ne la remercierons jamais assez !
On reçoit Jean-Luc Pasquinet, qui nous parle de son ouvrage Relocaliser : pour une société démocratique et antiproductiviste sorti en 2016. La relocalisation a pour but principal d’éviter un désastre : l’effondrement de la civilisation généré par la société industrielle — épuisement des ressources naturelles, accumulation des déchets.
Radio Libertaire, c’est qui, c’est quoi aujourd’hui ? C’est ce qu’on vous propose de découvrir en parcourant sa grille du lundi matin au dimanche soir… façon Radio X.
1re partie : les émissions du lundi au jeudi
Un podcast enregistré dans les catacombes, 20 mètres sous Paris, ça claque, non ?
Dans cet épisode, nous retrouvons Roxane, sociologue des cataphiles (les gens qui aiment crapahuter dans les « ktas ») pour revenir ensemble sur un article paru dans le deuxième numéro du Chiffon. Des centaines de personnes aiment venir se terrer sous Paris pour festoyer, rigoler… mais aussi pour nettoyer, restaurer de vieilles fondations ou gratter des graffitis. Le travail accompli s’apparente presque à un service public, rendu sans contrepartie d’argent ou de pouvoir. Comment ? Pourquoi ? On en discute avec Amélie et Paul, du LEØ : dans leur squat, tous types de déchets du capitalisme sont recyclés et revalorisés. Là aussi, des personnes « travaillent » bénévolement, et même illégalement pour le bien commun…
Yannick Laude met en scène un commissaire kurde communiste, chef de la police municipale infiltré dans le haut commandement de Daesh. Un (second) roman d’espionnage étonnant (publié chez Albin Michel) écrit par un ex-journaliste, devenu conseiller au Parlement Européen…
Interview par téléphone de Robert Enforsen du groupe suédois de synth-pop Elegant Machinery !!!