Guerre et antimilitarisme
Face à la guerre, que faire ?
Face à la guerre, que faire ?
Tchernobyl, 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale Lénine explose ; trois ans auparavant l’Agence internationale de l’énergie atomique (A.I.E.A.) l’avait qualifié de « grande sécurité ».
Protéger l’industrie nucléaire et éviter la panique des populations, tels sont alors les objectifs immédiats des organismes internationaux accompagnant depuis la seconde Guerre mondiale l’entrée dans l’ère atomique : la Commission internationale de protection (C.I.P.R.), le Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des rayonnements ionisants (UNSCEAR), l’Organisation mondiale de la santé (O.M.S.) : « les conséquences sanitaires seront insignifiantes », « la société pourrait bien considérer cette liste de pertes humaines comme un prix acceptable pour une énergie bon marché et propre », A.I.E.A. août 1986. La maladie à combattre est « le syndrome de radio‐phobie pouvant faire peser une menace sur la santé plus grande que l’exposition aux radiations », A.I.E.A. avril 1987.
Par la suite, les décès et maladies des liquidateurs et des populations des zones irradiées se multipliant, les « experts » des organismes internationaux, couverts par le label O.M.S., utilisent leurs connaissances en intoxication, manipulation et secret pour rédiger des rapports rassurants.
Plus tard, le « bilan définitif » sera publié dans le Chernobyl forum report « Tchernobyl : l’ampleur réelle de l’accident 20 ans après ». Dénombrant moins de 50 décès suite à la catastrophe, le déni des détriments de Tchernobyl est ainsi gravé dans le marbre : « aucune incidence grave sur la santé du reste de la population des zones avoisinantes, ni de contamination de grande ampleur ».
Nous recevons Yves Lenoir, président de l’association Enfants de Tchernobyl Belarus et auteur de Tchernobyl‐sur‐Seine et de La comédie atomique. L’histoire occultée des dangers des radiations.
En 2024, Simone Veil repose au Panthéon et l’I.V.G. est inscrite dans la Constitution française.
Après cette première grande victoire des militantes féministes, des associations féministes et des collectifs qui se battent depuis des décennies pour le droit des femmes à disposer de leur corps, le combat continue. Un combat dans lequel il va être question de moyens, de lieux, de médecins qui n’invoqueront pas la clause de conscience, de l’égalité à l’accès à l’I.V.G. dans tous les territoires et aussi de faire inscrire ce droit dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Et quid de l’esprit commando et des ennemis en tout genre qui se sont déjà illustrés par des actions violentes contre un monument dédié à Simone Veil, contre des locaux du planning familial…
Nous brosserons les portraits de : Claire Shazam DJ résidente sur notre ferry, Ambre cheffe cuisinière du restaurant gastronomique viendra vous émoustiller les papilles avec ses gâteaux fous !, Posca notre barbier maison viendra également nous raconter des anecdotes croustillantes, Regis (Mathieu Roger) le passager de la 324, dandy, en compagnie de Brigitte Fontaine (qui a le mal de mer), mais aussi, Agathe Fieoux, Commissaire d’exposition, nous expliquera comment elle a su monter une scenographie avec l’appui du capitaine.
FELIX R producteur de rap, nous expliquera ce qu’il est venu jouer pour son concert, en collaboration avec DJ Claire Shazam.
Delphine Keravec et Mafalda la voyante nous emmèneront très très loin avec leurs lectures, et quelles voix !
Enfin Vincent Turban vous fera tourner la tête avec ses musiques et ses histoires de musiciens.
Othmane ouvre l’émission avec son stand up en direct de la salle spectacles du ferry.
Embarquement immédiat !
Kapt’ain Nifle
Avec Olivier Rolin nous parlerons de Jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il y est question, d’Hugo, de juin 1848, d’engagement révolutionnaire, de duel, de Londres et de Paris.
En deuxième partie, changement d’ambiance avec le délicat recueil de nouvelles La part sauvage d’Erwan Desplanques (L’Olivier).
Avec un Elles comme Léo.
Au sommaire :
Chez les amis : Ancien élève de l’Institut des Études Politiques de Paris, Léo Ferré y verra son oeuvre abordée lors d’une conférence donnée par l’ami Alaric Perrolier demain, jeudi 28 mars prochain (19h), intitulée « Léo Ferré, un alumnus « beau comme la révolte », « toujours vivant » ». Considérant son tarif, Alaric propose aux connaisseurs d’attendre le prochain rendu public de son travail ferréen… À suivre !
Marlène nous offrira sa chronique
Puis une programmation musicale
de Violaine Giacomotto‐Charra et Sylvie Nony
Cela reste un lieu commun de penser que le Moyen Âge a cru en une terre plate, par ignorance scientifique autant que coercition religieuse. Or, de l’Antiquité grecque à la Renaissance européenne, on n’a pratiquement jamais défendu et encore moins enseigné, en Occident, l’idée que la Terre était plate.
Violaine Giacomotto‐Charra et Sylvie Nony s’attachent ici à retracer l’histoire de cette idée fausse et à essayer d’en comprendre la genèse.
Ce mois‐ci, nous avons invité Pierre Deruisseau, avec qui nous nous intéressons à comment la musique africaine‐américaine est entrée en résistance à différentes époques.
Ann O’Aro est une chanteuse, musicienne et écrivaine originaire de La Réunion. Nous l’avions reçue lors de la sortie de son premier album, dont les textes évoquaient l’intime et les violences familiales. La voici à nouveau parmi nous pour évoquer son deuxième opus Longoz ainsi que Bleu qui vient de sortir. Il sera également question du quartet Lagon Noir qui se produira au festival Banlieue Bleue le vendredi 29 mars à La Courneuve.
Rediffusion de l’émission du 18 novembre 2023
(…)
— Vous êtes la nouvelle, c’est ça ? Quel est votre nom ?
La gouvernante se tourna à moitié, dévoilant un visage inondé de sueur, tordu par un rictus affreux. Le président gêné, retira sa main. Elle pivota entièrement, ses mains blanches serrées contre sa poitrine, et Lucien l’entendit murmurer :
— Je suis Etienne Rabotin…
Le fusil tomba sur le sol. Entre les doigts de la jeune fille, la mèche d’un bâton de dynamite finissait de se consumer.
Pour son premier roman, Gauthier Plancquaert a décidé de planter comme décor historique le début du XXe siècle et la France de la Troisième République secouée par une vague d’attentats perpétrés au nom d’un mystérieux anarchiste : Étienne Rabotin. Un homme que personne n’a jamais rencontré, et qui, à l’instar de V (dans V pour Vendetta, la bande dessinée de Moore et Llyod) entraine des vocations et crée des émules.
On ouvrira donc cette émission avec l’auteur de ce polar singulier Le mystère Étienne Rabotin (Albin Michel), Gauthier Plancquaert.
Patricia Tourancheau s’est amusée à raconter le rocambolesque vol des bijoux de la Kardashian dans son dernier roman Kim et les papys braqueurs (éd du Seuil).
Une bonne raison pour lui lancer une invitation !
Nous sommes heureux d’accueillir dans nos studios Emmanuel et François du groupe parisien Curtain !
Retour de Martin (années 90) uniquement les 5è dimanches
Parcours, expérience et réflexion de 4 pratiquantes des bals folks/festou‐noz, Pascale PINGANEAU, Sylvia BUISSONNEAU, Michèle LUCIANI & Christine ? avec des titres de leur choix et la programmation de Martin : Sextet à claques, Blain/Leyzour, Broken string, Ciac boum, Kellen zonder grenzen, Naragonia Duo, Olivier Sulpice, Djal, Les Zéoles, Simoné Malandre, Philippe Brignoni, Patate sound system, Rémi Geffroy, Duo Pollen, Trio Loubelya, Parasol, War‐sav