Arthur Guerber, La fabrique du progrès
Scientisme, système technicien et capitalisme vert
Scientisme, système technicien et capitalisme vert
Émission du 27 avril 2015
La santé et le bien‐être sont l’objet d’un culte du corps où s’installent le jogging, le yoga, la nature et même le vœu d’une alimentation saine, d’une hygiène de la vie. Pourtant cette définition qui place chacun comme responsable de la santé reste illusoire. C’est celle d’un monde qui valorise le corps vécu en dernier lieu comme un capital à préserver.Il est bien difficile d’être en bonne santé. Montaigne, se battant contre l’avancée inéluctable de son mal, le rappelait déjà : la santé n’existe pas, chacun de nous emporte avec lui bien des petits tracas et parfois même de gros désagréments. Etre myope, c’est révéler une maladie, être handicapé, c’est montrer un affaiblissement du corps, mais par rapport à qui, par rapport à quoi ? Bientôt apparaîtront sans doute des systèmes de contrôle à distance de ces normes biologiques et tout un chacun sera surveillé en permanence. Que vienne à monter une norme biologique et l’individu deviendrait aussitôt un malade abreuvé de solutions médicamenteuses. Au bout du compte, la médecine actuelle tend vers une police des corps. Finalement seule une critique du rôle social de la médecine pourra participer à notre guérison et à notre émancipation réelle… Le noir est une couleur chaude !
Ou pour toute l’année !
Toute l’équipe a eu la joie de recevoir Fabienne Thibault pour nous parler de son nouveau livre [La survivante], et Jean‐Marc Sauvagnargues pour nous présenter son spectacle hommage à Michel Berger [Ton piano danse].
Janis Joplin, raconté par Vincent Turban, Mafalda et sa chronique sur le goût, Othman et sa drôle de grippe. Sans oublier Doudou en cabine de pilotage avec l’étrange capitaine Nifle…
C’est la rentrée ! Et pour commencer nous parlerons, avec Rachel Arditi, d’une pièce de théatre « Punk.e.s » qui se joue à la Scala à partir du 14 janvier, une co‐écriture de Justine Heynemann et Rachel Arditi.
Puis, avec Stéphanie Janicot, il sera question de son nouveau roman Les maîtres du temps (Albin Michel). Passionnant et questionnant !
Avec Gabriel Rosenman
à lire : Elisabeth Brami, ill. Fred L. « le zizi des mots l’intégrale » éd. Talents hauts
Bruno Doucey « petit abécédaire de la désobéissance civile » éd. Le Calicot
Cécile Elma Roger, ill. « Je n’ai pas de frontière » éd. Athizes coll. Rêver
Anne Loyer, ill. Gérard DuBois « Charbon bleu » éd. d2eux
Louise Pluyaud, ill. Élodie Flavenot « La terre notre combat, rencontre avec six jeunes autochtones engagés » éd. Sarbacane
Murielle Szac « La grève » éd. Le Calicot
à écouter : « deep forest » les chants de l’Afrique 1993
Robinson « La bonne étoile » 2015
Entretien avec Alaric Perrolier (2nde partie)
Dernier tome de l’intégrale Léo Ferré que font paraître les éditions La Mémoire Et La Mer, le coffret « Le chemin d’enfer » rassemble principalement des documents de travail, pour une grande majorité d’entre eux restés jusqu’à ce jour inédits.
Dans cette seconde partie, Alaric détaille les derniers disques du coffret, qui, à l’exception du dernier, ne regroupent que des documents totalement inédits, voire même inespérés.
Avec :
Pour cette émission, on avait envie de revenir sur l’histoire de la double peine (le fait d’être condamné pénalement et à être expulsé du territoire).
(Albin Michel)
Des nouveautés, inédits qui s’impatientent
Le festival sons d’hiver aura lieu cette année du 24 janvier au 15 février dans 14 villes du Val de Marne et le 14ème arrondissement de Paris. C’est son directeur, Fabien Simon, qui vient nous en présenter la programmation orientée vers le jazz contemporain mais également ouvert à d’autres styles musicaux, à des sons divers en quelque sorte.
La rage dedans reçoit Jean‐René, cheminot et syndicaliste à Sud‐rail pour évoquer le dossier de la casse du fret.
Nous diffusons l’interview du DJ et producteur belge Herman Klapholz, autrement connu pour son projet électronique aux influences industrielles et techno, rituelles, tribales et dark ambient, Ah Cama‐Sotz !