Braver le couvre-feu ?
Commentaire critique d’un appel à braver le couvre-feu.
Commentaire critique d’un appel à braver le couvre-feu.
À la fin du XIXème siècle, la « Belle époque » espère faire oublier le massacre des Communards et se tourner vers un avenir radieux porté par les progrès économiques et techniques, la science devant permettre de répondre à tous les problèmes de l’humanité. Cet optimisme va se fracasser sur la boucherie de la première Guerre mondiale.
Sur cette période, le Musée des Beaux-Arts de Caen présente une très belle exposition Art, travail, révolte 1870–1914. Les œuvres de nombreux artistes apportent leurs visions, sombres ou éclatantes, sur les bouleversements pour les villes et les humains d’un tel développement industriel : faubourgs, quais, ouvriers et ouvrières rentrant ou s’échappant de l’usine, travail qui transforme le paysage urbain, mais aussi les corps. La question sociale s’invite dans des tableaux illustrant la force collective qui se dégage de scènes de chantiers, de docks, et se concrétise pendant les périodes de « travail suspendu » : manifestations, grèves, constitution de syndicats, répression étatique. Dans ce domaine, plusieurs artistes ont contribué par leurs illustrations à des journaux tels que Les Temps nouveaux, La bataille syndicaliste, L’Assiette au beurre, en ces débuts du XXème siècle où s’éveillent les espoirs en « une révolution qui couve et ne se déclenche jamais ».
Nicolas Éprendre, auteur dans le très beau catalogue d’un texte sur le peintre havrais Gaston Prunier, anime les échanges avec Emmanuelle Delapierre, directrice du musée et Bernard Tillier, historien de l’art et conseiller pour cette exposition, à voir jusqu’au 22 novembre.
La librairie De beaux lendemains à Bagnolet : ouvrir début 2020 et affronter le confinement, animer des débats, quel beau projet pour aujourd’hui et demain !
Manon Bouchareu nous présente l’histoire d’Inès, une petite rate qui vit à Candy-Raton et qui veut aller danser.
Nous invitons Coline Emmel, de Gotham City France, la lettre de veille franco-suisse, pour faire le point sur les affaires politico-financières.
En ces temps troubles où nos libertés s’amenuisent de jour en jour, Ça booste a voulu rappeler à sa manière l’anniversaire du 17 octobre 61 par les événements tragiques et le nombre de mort enregistré durant cette journée et celles qui suivirent. Un fait quasi inédit dans l’histoire de cette république si ce n’est durant la commune, cela fait écho bien évidemment à ce que nous sommes en train de vivre actuellement non pas dans la tragédie de la répression féroce à l’encontre de français musulmans il y a de cela bientôt 60 ans mais par le couvre feux qui fut instauré aux algériens en cet automne 1961 et le massacre qui fut perpétré par le pouvoir gaulliste de l’époque entre les 3 morts officiels et les 250 aujourd’hui admis. Couvre feux que le pouvoir actuel met en place et qui je le répète met en danger nos libertés, depuis Sarko qui est aujourd’hui mis en examen pour association de malfaiteurs ce qui est inique dans l’histoire des présidents français et qui je l’espère le verra condamné, fichiers, procédés de surveillance, biométrie, justice de moins en moins indépendante…
La définition du handicap dépend du regard social (et parfois des moqueries des enfants) qui aggrave ou atténue les conséquences de ce qui va de la gêne guérissable à l’infirmité invalidante.
D’Ève à Philomène sans oublier les autres : Germaine Berton, une anarchiste passe à l'action. Pour Germaine Berton, une seule obsession, tuer Léon Daudet, l’un des dirigeants royalo-nationalistes de l’Action française. C’est finalement le chef des Camelots du roi, Marius Plateau, qui essuiera les tirs de son pistolet.
Voltairine et ses ami.e.s, une nouvelle association anarcha-féministe à Lorient, avec Azucena, Sophie et Monica. « Ouvrir les yeux, prendre la parole, avoir une pensée libre, toujours dans la joie, l’optimisme et la volonté de transformer la société. » voltairineetsesami.e.s@gmail.com
Extraits de la présentation par Bernard Ravenel de son dernier livre, Le choix de la non-violence, le 18 septembre 2020 au Maltais Rouge (Paris 11e).
Esther Ferrer est plasticienne, elle s’exprime à travers des installations, tableaux, vidéos, photos, autoportraits, textes et poésies. Pionnière de la performance, elle met en jeu son propre corps dans la plupart de ses pièces. Ayant grandi sous Franco, elle est attachée viscéralement à la liberté, rejette toute forme d’autorité, de pouvoir. Artiste politique hors normes, elle est une des figures majeures de l’art des 50 dernières années.
Appui recueils B. Le Tron ; Découvertes et nouveautés (dans le désordre) : L’attirail, Samarabalouf, Trio Forj, Surel-Ségal-Gubitsch, Ségal-Sissoko, Gubitsch, Biscary, Barbar’O’rhum, Cabrel, Annegarn, Original Occitania, Duo Faure-Poyard, etc.
Une bergère du Moyen Age accusée de sorcellerie, une chanteuse dans sa loge de cabaret, une journaliste féministe, une femme préhistorique, une prostituée, une mère révoltée, une adolescente rebelle qui s’identifie à Dalida… Autant de portraits de femmes d’époques, de milieux, de situations et de sensibilités différentes. Tout les oppose. Et pourtant un lien mystérieux et fort les unit et les apparente. Qu’est-ce que le féminin, à travers les siècles, les classes et les rôles sociaux ?